Quel soulagement. Les choses reviennent dans les normes.
L’histoire de Jean Sarkozy et sa candidature à la présidence de l’EDAP ne me choquait pas plus que ça pour ce qui concernait l’accusation de népotisme. Après tout, dans les systèmes monarchiques, la famille est tout – et il n’y a pas plus monarchique que Sarko le Grand. Ici en Angleterre, pays plus ouvertement royalistes (et cela ne concerne absolument pas la candidate vaincue des dernières présidentielles), personne ne s’inquiète si le Prince Untel se trouve Directeur de société dans un secteur dont il ne sait strictement rien, ou la Princesse Unetelle est projetée automatiquement à la tête d’une équipe nationale d’un sport ou un autre.
Par contre, dans un tel système nous respectons un principe fondamental : la primogéniture.
Par exemple, tout le monde ici adore le prince Harry – celui dont la paternité reste toujours plutôt douteuse – mais nous savons que celui qui compte vraiment, qui recevra le plus de sous du contribuable et qui héritera un jour de la couronne, c’est l’ainé, William.
Donc cela me troublait que Sarko s’occupe tant de son fils cadet. Et l’ainé, me disais-je ? Le prince, le vrai, c’est lui, pas petit Jean.
C’est pour cela que j’ai appris avec tant de soulagement la peine que se donnait l’Elysée pour Pierre, petit Prince lui aussi, mais le grand petit Prince. Celui, bref, dont un vrai père monarque comme le grand Sarko devarit s’occuper avant tout autre.
Les choses reviennent donc dans l’ordre. Je dors bien mieux la nuit.
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3 weeks ago
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